Toulouse (suite 2)

Publié le par Marina

Aujourd'hui nous a fait découvrir les environs de Toulouse. Il faisait beau. Notre premiere escale a été la petite ville Pamiers, qui se trouve environ à 60 km. Nous nous sommes promenés dans un petit parc. Il est très beau. Il y a un petit étang avec des canards et des cygnes blancs.  Il y a partout beaucoup d'herbe verte, d'arbres fleurissants, de roses... Il n'y a presque pas d'arbres avec les feuilles jaunes. Il semblait que c'etait l'été. Que c'est agreable de voir les roses fleurissantes en novembre!
Nous avons fait un tour de la ville. La place centrale était vide. Mais quelques fois par semaine il y a un marché de brocante. Sur la place il y avait un marché de fleurs, avec beaucoup de chrysanthèmes. Ils y en avait de toutes sortes : petits, grands, moyens, rouges, blancs, jaunes, bleus, lilas ........... Les chrysantemes sont les fleurs du cimitière ici. Mais ce sont les plus belles fleurs de l'automne, que l'on offre chez nous pour les anniversaires. Outre cela il y a une allée de vieux platanes sur cette place. Ces platanes sont trop coupés, ils ont seulement leur gros tronc et quelques grosses branches. Je ne sais pas dans quel but c'est fait. Peut-être pour continuer la vie des arbres ?!  Mais cette allee avait son charme.
Puis nous sommes allés de nouveau regarder les églises. Chaque église a un tableau devant l'entree, sur lequel est écrit son histoire. Nous sommes entrés dans l'une d'elles. Après la promenade agréable nous sommes retournés à la voiture pour continuer à faire connaissance de cette très belle région de France.
Notre seconde escale était un très petit village : Vals. On est étonné, qu'il ait sa mairie. « Le silence règne ici en maître absolu, sans aucune concession aux rumeurs de ce siècle. Les maisons de pierres jaunes, ventues et débonnaires, sont frileusement serrées les unes contre les autres, cherchant dans les murs voisins quelques soutiens pour résister au passage du temps. Vals n'aurait pu être qu'un point sur la carte, un nom inconnu pour qui n'y est pas né. Mais au coeur de ce village, il y a l'église........ » ( de l'internet).
L'église rupestre, qui fut construite dans la roche. Nous sommes montés les marches de pierre, on a ouvert la porte en chêne qui garde l'accès a
l'église. La seule lumière intérieure est celle du jour qui filtre par les vitraux. Et les yeux doivent s'habituer à un demi-obscurité.  J'aime beaucoup regarder les vitraux dans les églises, qui sont très très beaux. Il n' y a presque pas de décoration , seulement ce qui est nécessaire pour la messe.

 

 

Ici, il semble que le temps s'est arrêté.. Nous sommes montés plus haut pour sortir sur un balcon en pierre. Une belle vue s'ouvre sur les environs. On voudrait rester là longtemps pour admirer la beaute de la nature.
Un peu plus bas, sous le balcon, il y a encore une sortie. Là-bas on peut faire le tour autour de l'église en passant à côté d'un petit cimetière. Devant l'église se trouve un piedestal avec une petite croix. On dit qu'un immense arbre a poussé jadis sur cette place. Cet arbre avait 1000 ans. Puis la croix a été placée en lieu.
Et voilà nous sommes déjà dans une autre petite ville : Mirepoix. La place centrale, dite des Couverts, est un rectangle orienté d'est en ouest, qui a conservé ses dimensions d'origine (115m par 30m). Sur 3 côtés de la place subsistent de manifiques galeries en bois formant portique sous le premier étage des maisons : les couverts.
Reservés aux piétons, les couverts reposent sur de solides poteaux carrés en coeur de chêne.

 

 

S'ils ont à peu près la même largeur (environ 6,5 m), ils n'ont pas, et c'est leur originalite, la même hauteur ; celui du nord est le plus élevé (4,30m), ce qui justifie son nom de Grand Couvert. La Maison des Consuls est la plus remarquable des Maisons du Grand Couvert : elle fut le siège des magistrats de la ville. Sa façade s'insère parfaitement dans l'ensemble du Grand Couvert ; elle repose tous les 3,50m sur 4 robustes poteaux qui soutiennent une énorme poutre (12,45m de longueur et 63cm d'epaisseur).
Son originalité est due aux pièces de bois situées entre la poutre maîtresse et les solives, ornées de différents motifs sculptés. Ces figures énigmatiques visibles aussi bien à l'exterieur (côté place) qu'à l'intérieur du Grand Couvert ou contre l'entrée des maisons ont fait la célébrité de Mirepoix.
Elles représentent des visages humains, des animeaux ou des monstres grimacants.
Visible de plusieurs kilomètres, grâce à son superbe clocher à la toulousaine de 63 mètres de haut, la cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix est un édifice remarquable. De nombreaux concerts de musique (orgue et chorales ou chanteurs) ont lieu ici.
Il y a un petit musée des métiers de cette région près de la cathédrale. Il est composé de quelques pièces. Une de ces pièces est consacrée à l'écrivain d'Isobele Sandy (1886-1975).
Le gardien du musée, communicatif et gai, nous a bien plu. Il raconte un peu ce musée, en passant dans les pièces. Quand il a appris que nous étions des russes, il nous a dit qu'il avait servi dans la flotte marine de guerre et avait été à Odessa et à Sébastopol.
Après la visite il nous a demandé d'écrire nos impressions. Je lui ai ecrit en russe et en francais (à sa demande). Mon francais lui a plu, il m'a dit qu'il était écrit sans faute. Mais c'était seulement trois phrases en francais! Le reste était en russe. Il était content. Nous nous sommes quittés comme de bons amis.

Publié dans Toulouse

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L
Bonjour Marina              Comme il est agréabl de lire des proses d'une princesse Russe parlant de mon beau pays. Ta vision et tes mots donne une autre couleurs au ville  Encore !!!!
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M
Merci, mon chevalier!  Tu es le premier a m'ecrire sur ce blog.  Je suis amoureuse de ton beau pays. C'est vrai! Bisous