Charm-el –Cheikh

Publié le par Marina

L’excursion exclusive pour nous deux a Charm-el –Cheikh, lieu situe sur le peninsule de Sinaï. Là-bas  se trouve le monastère Sainte-Catherine et le mont de Moïse. Parmi les Arabes on  compte un petit nombre de chretiens. Nous avons brulé d’attendre cette excursion et en avons savouré d’avance le plaisir .Sur un bateau confortable nous mettons 2 heures  a atteindre le but de notre voyage. S’étant levé a 3 heures du matin nous avons sommeil et avec la chance nous avons pu piquer un petit somme chemin faisant. Le guide avec lequel nous nous étions arranges d’avance devait nous attendre sur le quai. Personne ne nous attendait. D’abord nous avons cru qu’il était simplement en retard. Mais une demi-heure passée ca a commencé a nous faire du mauvais sang. Tous les gens avec lesquels nous avions fait la route ensemble ont été deja accueilli et sont partis avec leurs guides. Nous sommes restés seuls. Les taxistes nous ont harcelé, mais nous ne savions ni ou se trouvait le couvent, ni ce qu’on pouvait entreprendre comme visite touristique dans ces lieux – l’entrave essentielle était ce que nous ne savions pas leur langue. Il était 8 heures du matin et le bateau de retour ne partait qu’a 6 heures du soir.

 

 

 Après une heure un policier s’est approché de nous et nous dit en anglais qu’il était interdit de rester sur le quai plus longtemps.Alors a grand peine nous avons reussi a lui expliquer par bribes d’anglais et de francais ce qui nous était arrivé. Le policier a appelé quelqu’un de l’agence de voyage qui se trouvait dans ce port. Après les pourparlers d’une heure entre les representants de cette firme et de la notre on nous a mis dans un taxi qui devait nous emmener dans le couvent. On nous a explique en francais aussi que maintenant tout allait bien et que le couvent était ouvert jusqu’a 1 heure de l’après-midi. Nous n’en avons pas pris garde parce que nous n’avions aucune notion de la distance a parcourir. Le taxiste ne parlait aucune langue outre l’arabe. Après 15 minutes il a rebrousse chemin, alors notre anxiete et desarroi ont grandi.On nous a emmené dans un faubourg solitaire, et on nous a demandé de quitter la voiture en nous montrantune autre et nous disant que celle-ci devait nous emmener plus loin. Tout ca nous deplaisait de plus en plus, nous avons essayé de faire des blagues en imaginant que nous sommes pris en otages, mais l’humour noir ne nous aidait pas a nous mettre de bonne humeur. Après nous avons appris que pour nous emmener dans ce couvent le taxiste avait besoin de documents speciaux que le premier chauffard avait oublié de prendre, c’est pourquoi il était obligé de revenir avec nous. Sur ce chemin se trouvaient 3 postes de police, impossibles a contourner. Nous roulions pendant une bonne heure a travers le désert au fond du peninsule de Sinaii, il y avait des montagnes assez basses. Nous avions l’impression d’être non loin du but de notre voyage, nous tournions notre video sans enthousiasme avec la seule conviction qu’il fallait le faire car nous n’aurions d’autre possibilité de voir ces lieux, mais le coeur n’y était pas. Le chemin et le paysage autour n’avaient pas beaucoup de varieté a offrir, bien que ces montagnes et le désert n’aient pas de ressemblances avec ceux que nous avions vu a Hurgada et en Tunisie. Les montagnes et le désert du peninsule de Sinaii ont leur dessin et leur couleur a eux, produisant l’impression de l’originalité, d’une beauté singulière et des paysages sans précédent.

 

 

 Il s’est trouvé que le couvent était situe a 280 km du port, bien que nous ayons roulé avec une vitesse folle, nous avions mis 2heures et demi pour y parvenir. Quand à 12h30 nous sommes arrivés au couvent il n’y avait pas de guide pour nous attendre. Comme nous ne savions pas si nous devions sortir du taxi ou bien rebrousser chemin (si le taxi partait comment revenir vers le port), les pourparlers ont de nouveau commencé. A grand-peine nous avons trouvé un guide qui parlait russe-il venait de finir son excursion et était sur le point de repartir accompagner les touristes a l’hôtel. Nous étions deja dans un etat impossible a décrire par les mots . Nous avons expliqué notre situation, mais vers ce temps le couvent a deja été fermé et il n’y avait rien d’autre a faire que revenir vers le port, faisant ces 280 km par un canicule insupportable de 50 degres. Nous étions d’une humeur terrible, il ne nous restait plus de forces à cause de la chaleur, de la fatigue et nos nerfs surmenes. Nous avons eu juste le temps de filmer le lieu ou est bati le couvent. Le chauffeur a été un garcon avec un bon coeur qui nous temoignait de la compassion par tous ses moyens. Quand il a remarqué que je tachais de m’endormir, il a stoppé la voiture,baisse les rideaux derriere pour nous proteger du soleil , il m’a même donné un coussin et m’observait avec attention dans mon repos. Je lui étais reconnaissante bien que je n’aie pas pu m’endormir pour de vrai. Au moins c’était un peu de repos. Nous faisions nos adieux au chauffeur en amis.

 

 

 Nous sommes arrivés dans le port affames et à peine vivants. Il fallait de nouveau attendre le bateau pendant 2 heures, et naviguer autant de temps. J’ai pense ne plus revenir vivante. Dans le port de Hurgada le guide est venu nous attendre avec toutes les attentions possibles, endiguant et empechant le torrent de nos émotions  et indignations se deverser.Il nous suppliait de nous calmer, aller manger et après on allait essayer d’eclaircir cette situation penible qui, au dire de ce guide, était survenue pour la premiere fois. Nous avons raconte tout en details, notre agence de voyages a été au courant de l’essentiel grâce aux entretions telephoniques. L’agence faisait tous les efforts possibles pour expier son tort et multipliait ses offres : une excursion en autobus a Alexandrie pour 2 jours(c’est a 770km de Hurgada) que nous avons refuse pensant que nous ne supporterions plus cette canicule epouvantable.Nous avons prefere le repos pres de la mer. Alors on nous a restitue notre argent et a propose le divertissement dans un bar ou on servait des boissons rafraichissantes, ou il y avait de la musique et la danse du ventre.Ca devait etre notre derniere soiree a Hurgada et nous avons accepté cette invitation.

 

 

 La danse du ventre nous a plu, c’était beaucoup plus professionnel que celle presentee a bord du bateau-restaurant au Caire.

 

 

 Une demi-obscurite permettait d’observer encore le public, sans paraitre indiscret et sans attirer attention.Une famille de l’Arabie Saoudite a evweille ma curiosite :un homme tres beau de 35 ou 40 ans dont les vêtements blancs soulignaient encore son physique expressif . Ses manieres étaient libres et aises, fumait un narguileh, il observait sans contraintes le public.A côté de lui se tenait une femme toute en noir ; la robe cachant ses formes, une sorte de chale et le voile ; on ne voyait que ses yeux(de tels vêtements feminins ne sont portes qu’en Arabie Saoudite). Mais sous

 

 

Cette robe on debinait une femme jeune et svelte, elle avait des manieres modestes, même  timides et comme genées, à côté d’eux leurs enfants des âges differénts couraient. Ils ont commandé quelque chose et j’étais bien curieuse de voir comment la femme allait boire et manger entravée comme elle était par son voile. Quand on a apporté les boissons, la femme a  ecarté de bas le voile par sa main gauche juste un peu, sans laisser voir quoi que ce soit et le verre a disparu derriere ce rideau. Cette scene m’a impressionne fortement. Impossible de concevoir comment des choses pareilles peuvent encore exister pour de vrai au 21 siecle, comment ca coexiste avec les progres et le developpement de la civilisation humaine.

 

 

 Le jour suivant nous avons quitte Hurgada sans problemes, tout s ‘est passé comme ecrit sur les notes. Voila encore un voyage s’est terminé, celui qui nous a beaucoup enrichi et ajouté a nos itineraires encore un pays interessant.

 

 

 Dans ce pays l’enseignement est gratuit, mais à côté de cela 30% de la population reste illettré et ignare. Il y a des écoles et universites ou l’on payé pour recevoir de l’enseignement. Dans l’université de Caire l’enseignement est gratuit.

 

 

Publié dans Egypte

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